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Déc 07

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Analyse de vidéo : ce sont les mesures prises qui ont déclenché la 1ère vague

Retour sur la premiere vague de coronavirus en mars-avril 2020. La question posée par Pierre Lecot dans cette vidéo est de savoir si  les mesures restrictives prises par le gouvernement ont contribué, ont déclenché ou ont permis de freiner la vague de surmortalité observée en mars et avril 2020, lors du premier confinement. 

 
1) Conditionnement de la population
 
Que s’est-il passé en mars-avril 2020 en France ?
 
Les médias commencent à ne plus parler que de Coronavirus.
 
 
Figure : proportion du sujet “Covid” dans les médias.
 
 
On remarque un centrage de l’intérêt des Français autour du Coronavirus
 
Recherches du terme  « Coronavirus »  => « Google trends =>
 
 
Plus aucune recherche sur les retraites ou les attentats terroristes. Le pic « Coronavirus » dépasse même de loin le sujet « coupe du monde ».
 
Suite à la grippe H1N1 en 2009, gros conditionnement du public par les films, les séries TV et les jeux (games) :  28 jours plus tard, Je suis une légende, … qui fournissent aux gens l’information de comment se diffuse une pandémie au niveau mondial.
 
Le jeu Pandemic, par exemple, qui a eu un certain succès sur Internet, explique comment donner des gains de fonction aux virus, le but est de trouver des remèdes avant que le virus ne tue tout le monde. A l’inverse, dans le célèbre jeu The Plague, le joueur est dans la peau d’un virus mortel et le but du jeu est de tuer le plus de monde possible dans chaque pays.
 
 
Un peu comme le jeu du Monopoly a appris aux gens que c’est le capital qui rend riche, et pas le labeur, le travail. Il faut donc amasser le plus de capital possible. C’est le but du jeu.
L’arrivée du Coronavirus marque aussi un regain d’intérêt des gens pour les médias traditionnels, qui étaient en forte perte de vitesse avant.
Les gens sont donc à la fois préparés et avides de nouvelles sur la pandémie dans les médias, qui n’ont plus qu’à leur servir cela sur un plateau.
 
2) La pandémie
 
En France, la pandémie serait, d’après les médias, partie d’un rassemblement évangélique dans l’Est de la France (Haut-Rhin). On retrouve la logique du patient Zéro et de la propagation de l’épidémie, décrit dans les jeux et les films.
 
A partir de ce moment-là, tout s’enchaine :
 
– Le 11 mars, déclaration de la pandémie mondiale par le directeur général de l’OMS.
 
 
– Le 12 mars, déclaration télévisée du président Macron qui annonce le 1er confinement.
 
 
– Tous les jours au moment du JT, est annoncé le décompte des morts par le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
 
 
 
France-Soir a découvert après coup que la ville de Mulhouse (sous-préfecture du Haut-Rhin) était jumelée avec Bergame en Italie, et avec une ville chinoise non loin de Wuhan. Et à Colmar (même région), a été tournée une émission, le Top Chef chinois, et plus de 15.000 Chinois venaient tous les ans se faire prendre en photo devant ce restaurant. Cela n’est jamais transparu dans les médias grand-public.
 
 
3) Les chiffres
 
 
Figure : Décès hebdomadaires standardisés à population 2020 par semaine et par tranche d’âge.
 
 
On voit qu’en mars-avril 2020, il y a eu un pic de mortalité effectif qu’on a appelé « la 1ère vague ».
En bas du graphique, on voit que les plus jeunes ne sont pas victimes de surmortalité, la courbe hebdomadaire est plate. Au contraire, A L’INTERIEUR DU CONFINEMENT, les plus de 65 ans ont connu une surmortalité. 
 
Que s’est-il passé sur cette période ?
 
 
 
La mortalité est fortement corrélée aux températures, basses l’hiver.
 
En rouge, la mortalité ATTENDUE en fonction du froid (les courbes sont presque toujours confondues)
 
En bleu, la moralité réelle.
 
La mortalité des plus de 90 ans (en bleu sur le graphique) connait un pic tous les hivers. C’est normal, c’est comme ça tous les ans.  Mais en 2020, les 2 courbes divergent, et la mortalité (toutes causes) des personnes âgées est beaucoup plus importante qu’attendu.
 
. Hypothèse A (défendue par le gouvernement)
 
La mortalité de mars-avril 2020 est due à la propagation mondiale de la Covid-19 contre laquelle aucun traitement n’existe.
 
Cette hypothèse a de très fortes implications sur la politique de santé.
Les Humains sont tenus pour responsables de l’état de santé de leurs voisins (contaminations)
Cela légitime le confinement, le port du masque, etc.
Cela légitime aussi la stratégie de lutte préventive contre ce pathogène particulier (vaccination)
 
. Hypothèse B
 
La mortalité de mars-avril 2020 est due légèrement aux conditions extérieures (léger pic de froid), mais surtout aux mesures prises, uniquement aux endroits où elles ont été appliquées.
 
Cette hypothèse change la perception de la période :
 
Les Humains ne sont pas responsables de l’état de santé de leurs voisins. Il n’y a alors aucune raison de mettre en place des mesures restrictives qui n’ont que des impacts négatifs.
La saturation hospitalière et la mortalité elle-même sont créées par les mesures elles-mêmes. Cela met en cause les décideurs de cette politique et invalide leur prétendue efficacité.
 
Les médias et le gouvernement affirment qu’« il y aurait eu plus de morts s’ils n’avaient pas pris des mesures restrictives », mais ne s’appuient sur aucune étude. En effet, il n’y a eu aucune étude dans ce sens.
 
Problème 1 : La pandémie n’est pas mondiale
 
Sur 35 pays européens (et c’est pareil aux Etats-Unis et au Canada) seuls 9 connaissent une mortalité inhabituelle.
 
Exemple de l’Allemagne : aucun pic en mars-avril 2020.
 
Autre exemple, l’Espagne (à gauche) et le Portugal (à droite), pourtant contigus.
 
 
On ne voit aucun pic au Portugal, au contraire de l’Espagne.
 
On ne peut donc pas parler de PANdémie (pan =  partout).
 
Au sein des pays, on trouve des départements (ici, ceux de Nouvelle Aquitaine, à droite, comparés aux départements d’Ile-de-France, à gauche)
 
 
Il ne s’est rien passé en Nouvelle-Aquitaine. Pareil pour le Nord. On ne peut donc pas dire que le pays entier souffre d’une mortalité » exceptionnelle.
 
En réalité, il n’y a que quelques territoires particuliers, dans certains pays, qui sont concernés.
 
4) L’impact des mesures prises sur l’organisation du soin.
 
Mais alors, d’où vient la surmortalité ? 
 
 
Tous les pays qui connaissent une surmortalité en mars-avril 2020 sont des pays qui ont pris des mesures restrictives avant cette période. Ce n’est donc pas une réaction à cette surmortalité.
 
Certaines personnes disent qu’il y avait des morts ailleurs, par exemple en Italie. Mais on y constate le même phénomène. Ils ont d’abord pris des mesures drastiques, et ont vu le pic de mortalité arriver après. Et de toute façon, il faut plusieurs semaines pour que ces infos soient collectées et remontent aux politiques, qui ensuite prennent des décisions.
 
A cause du confinement, certaines personnes ne sont pas allées se faire soigner (AVC, infarctus) et donc sont mortes. On estime à 600 par semaine pour chaque pathologie, soit 9600 en tout sur le période de 2 mois, ce qui n’est pas compensé par la baisse des morts par accidents de la route (600 personnes en France sur 2 mois, argument avancé par certains). Ce n’est donc pas un argument. Et on retrouve exactement ce chiffre dans la surmortalité à domicile sur la période.
 
 
Ces personnes ne sont pas mortes du Covid, elles n’ont d’ailleurs jamais été diagnostiquées Covid. Elles sont mortes à la maison, faute de soins. Elles auraient sans doute pu être sauvées si quelqu’un avait été là pour prévenir l’hôpital ou le SAMU, mais il n’y avait personne, et elles sont mortes d’AVC, d’infarctus, ou d’un accident domestique (1ère cause de décès à domicile en France).
 
L’exemple de Chypre
 
 
On constate qu’il y a bien eu un pic de mortalité, mais après la fin du confinement. En réalité, ces personnes sont mortes pendant le confinement, seules, à la maison et ont été retrouvées mortes après la fin du confinement, d’où le pic.
 
5) L’impact des mesures sur les infections respiratoires aigües
 
 
 
Pendant le confinement, les gens ont arrêté d’aller en pharmacie acheter des médicaments, ils ont aussi cessé de voir leur médecin (qui leur prescrivait des médicaments) puisque la consigne officielle était de rester chez soi et de prendre du Doliprane.
 
C’est encore plus marqué pour les médicaments antibactériens :
 
 
On constate une sous-prescription d’antibiotiques à cette période-là.
 
Les gens sont donc malades, chez eux, ne consultent pas leur médecin, et ne prennent pas d’antibiotique. C’est un vrai problème de santé publique. On leur dit juste de prendre du Doliprane, qui n’est pas un médicament. En effet, il ne soigne rien, et sert juste à faire baisser la fièvre.
 
La population française et les hôpitaux
 
 
Pendant qu’en 20 ans, la population française voyait le nombre de personnes âgées augmenter de plusieurs millions, on supprimait environ 100.000 lits d’hôpitaux.
 
Or, on a tout fait en France pour court-circuiter la médecine de ville, en disant aux gens de ne surtout pas consulter leur médecin et d’aller directement à l’hôpital en cas d’aggravation. L’hôpital public n’était absolument pas prêt à absorber une telle charge.
 
 
Figure : Les consignes du gouvernement
 
On se retrouve alors avec un afflux de patients à l’hôpital. Ils y arrivent tout en même temps puisqu’ils ont tous été confinés en même temps et qu’ils ont tous arrêté ensemble de prendre des antibiotiques. Ils arrivent dons tous en même temps avec des surinfections respiratoires aigües.
 
Or on a supprimé 100.000 lits en 20 ans et l’hôpital français n’est pas capable de faire face.
 
 
Ci-dessus, en orange, les patients déclarés Covid morts à l’hôpital.
 
En gris, la mortalité « toute cause » à l’hôpital.
 
On voit que pratiquement tout le monde est déclaré « mort Covid », sans aucune vérification, ce qui se reproduit à l’automne, comme on le voit sur le graphique.
 
 
 
Figure : nombre de jours à l’hôpital avant de passer en soins intensifs (source = Science)
 
Ce sont donc des gens qui sont restés chez eux à tousser toute la journée et à laisser la situation se détériorer et lorsqu’ils arrivent à l’hôpital, ils sont mal en point et passent directement en soins intensifs pour plus de 50% d’entre eux.
 
 
 
Figure : Nombre de jours entre l’admission à l’hôpital et le décès
 
On voit que 17 % des patients admis à l’hôpital meurent le jour 1.
 
C’est tellement énorme comme statistiques que (les débunkers) Cauchemez et Fontanet (membre du Comité scientifique) inventent l’arnaque du Covid rapide et du Covid lent. Or, il n’y a pas de Covid fulgurant. Ces gens sont malades depuis 15 jours et arrivent simplement trop tard à l’hôpital et y décèdent. Ce sont des personnes de plus de 80 ans, à qui on n’a pas donné d’antibiotiques.
 
Et si on ajoute le jour 2 et le jour 3, en considérant que le Covid est une maladie qui a un certain temps d’incubation, et qu’on considère donc que ces patients sont arrivés trop tard à l’hôpital, on atteint le chiffre de 30%.
 
Ce qui signifie que si on avait soigné ces gens plus tôt, on n’aurait pas ce pic de mortalité hospitalière de 6000 personnes.
 
 
Les chiffres nous montrent donc qu’on a mis en place une stratégie de non-soins qui a abouti à cette mortalité. C’est l’abandon qui a créé à la fois la saturation hospitalière et la surmortalité.
 
6) Le Rivotril
 
Un autre facteur a joué un rôle : la stratégie du Rivotril. Cet antiépileptique, recommandé par le gouvernement (décret n° 2020-293) n’a rien à voir avec les infections respiratoires ni avec l’accompagnement par sédation, ne doit surtout pas être utilisé sur des malades atteints d’insuffisance respiratoire (Vidal) sous peine de mort immédiate.
 
Dans les maisons de retraite (EHPAD en Français), on a administré du Rivotril à des patients atteints d’insuffisance respiratoire grave, et qui ont été terminés au Rivotril.
 
Etant donné que toutes les EHPAD l’ont fait quasiment en même temps, statistiquement on voit nettement le pic.
 
 
Figure : vente de Rivotril injectable par les pharmacies
 
On retrouve quasiment la même courbe pour le Valium : 
 
 
Plutôt que des soins préventifs, a donc été mise en place dans les EHPADs une stratégie palliative.
Rappelons qu’il n’y a pas de test à cette époque-là. 
 
On observe que la consommation de Rivotril se continue après la fin (en mai) de l’ « autorisation de mise sur le marché (AMM) ». Il faudrait savoir qui les achète. 
 
On voit aussi que les antibiotiques sont beaucoup moins utilisés actuellement :
 
 
Et que les décès sont quasiment tous déclarés arbitrairement « Covid-19 ».
 
 
Portant, certains départements Français ne sont pas du tout atteints par le virus, mais leurs EHPADs déclarent que presque tous les morts sont Covid.
 
 
7) Conclusion
 
On vient de voir, chiffres à l’appui, que la surmortalité constatée ne correspond pas à une épidémie généralisée et fulgurante, dont les mesures prises avaient freiné les effets, mais qu’au contraire elle correspond au nombre de personnes qui ne sont pas soignées et qui, soit meurent à domicile, soit meurent dans les 3 jours à l’hôpital. Et que la surmortalité dans les EHPADS correspond aux gens terminés au Rivotril. 
 
La surmortalité observée vient des mesures prises. 
 
Si on enlève ceux qui ne sont pas soignés, pour AVC ou pour infarctus, ceux qui meurent parce qu’ils arrivent top tard à l’hôpital, et ceux dont la fin de vie est abrégée par le Rivotril, on n’a plus de surmortalité sur la période.
 
CQFD
 
Pierre Lecot
Decoder l’eco
 
 

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