Le Corriere della Sera s’est montré trop zélé lors de sa récente interview du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg [ci-contre], en titrant : « L’OTAN avertit Poutine : [nous sommes] prêts à soutenir une Ukraine souveraine », titre qui n’a pas plu, même à l’OTAN.
Aujourd’hui, c’est l’Alliance atlantique elle-même qui a demandé au journal de rectifier : l’OTAN n’avertit pas Poutine et souligne qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise et que l’Ukraine n’est pas un pays membre de l’Alliance atlantique.
Trop de zèle et de signes d’allégeance finissent par mettre dans l’embarras même les patrons. Est-ce qu’ils retiendront la leçon, au journal de Via Solferino ?
par Giulietto Chiesa
Source : Megachip
le 15 nov. 2014
Traduction :
Erratum « L’OTAN soutient l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine » Cher directeur, l’interview du secrétaire de l’Otan Jens Soltenberg publiée hier porte le titre suivant : « L’OTAN avertit Poutine : [nous sommes] prêts à soutenir une Ukraine souveraine ». La première partie de ce titre (« L’OTAN avertit Poutine ») ne reflète ni les propos du secrétaire général, ni ce qui est rapporté dans l’interview. [En revanche], Stolenberg a effectivement déclaré que l’OTAN soutenait et continuera de soutenir l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine. Et il a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de solution militaire à cette crise et que l’Ukraine n’est pas un pays membre de l’Alliance atlantique Carmen Romero, Chef des relations publiques |
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