Discours émouvant de Nunzia Schilirò – chef-adjointe de la Police de Rome lors de la manifestation antipass sanitaire de Rome le 25 septembre 2021.
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Texte du discours
Merci.
Je suis là aujourd’hui comme citoyenne libre, pour exercer mes droits prévus par la Constitution.
Je ne représente aucun parti.
J’ai décidé de venir participer aujourd’hui à cette manifestation, parce que nous vivons un moment historique, d’une gravité sans précédents,
A ceux qui disent que manifester est inutile, je réponds que manifester, c’est un peu comme dénoncer un délit.
Parfois, tu peux choisir de le faire ou pas, mais si tu le fais, tu as quelques possibilités de sortir de l’injustice.
Si tu ne le fais pas, tu as déjà perdu, parce que tu t’es déjà rendu.
De plus, à ceux qui me disent que manifester est inutile, je rappelle que la première action de Gandhi pour libérer son pays fut de manifester, car Gandhi savait que le premier acte de désobéissance civile est celui de manifester,
Et c’est Gandhi lui-même qui nous dit ce que signifie "acte de désobéissance civile".
La "désobéissance civile" est un devoir sacré, quand l’état devient despotique ou corrompu.
Et le citoyen qui pactise avec un tel État devient complice de cette corruption, de ce despotisme.
Merci.
Hier, j’ai appelé une amie, je lui ai dit que j’allais venir à cette manifestation.
Elle est devenue comme folle, s’est emportée et m’a dit : "Ça ne va pas ? Tu as un bon travail, une carrière assurée. Demain peut-être que tu ne l’auras plus, tu risques de tout perdre. Pour gagner quoi ? De toute façon, le Mal a déjà vaincu. Qu’est-ce que tu veux y faire ? »
Et moi, je lui ai répondu : "Non ! le Mal n’a pas vaincu. Car dans l’Histoire, le Mal n’a jamais vaincu. Et c’est Gandhi qui nous le rappelle. Parce que l’amour et la vérité ont toujours triomphé, même quand cela paraissait impossible.
Alors, elle a objecté : "Non, ce n’est pas vrai. Le Mal a déjà vaincu. Parce que Jésus, et toutes les victimes de génocides, et Falcone et Borsellino, ils sont tous morts affreusement.
Et moi, je lui ai répondu, du moins j’aurais aimé lui répondre, lui parler des morts, mais je me suis dit qu’il aurait fallu lui fournir des preuves, plus ou moins aléatoires.
Alors, vu que je suis une femme concrète et pratique, je lui ai simplement répondu : "Non. Le Mal n’a pas vaincu. Car s’il avait vaincu, nous ne serions pas là aujourd’hui. Nous nous serions déjà éteints.
Je suis ici aujourd’hui pour vous rappeler qu’il existe des gens différents, qui pensent différemment du courant dominant. Et que malgré cela, ils ont les mêmes droits que tous les autres d’exprimer leur pensée.
Je suis ici aujourd’hui…
[cris : liberté, liberté,…]
Liberté. Vous avez raison, c’est vrai.
La Constitution protège toutes les minorités.
Et rappelons-nous toujours que les premiers chrétiens, les premiers résistants, étaient en minorité, comme tous ceux qui se sont opposés à un régime dictatorial.
Ils étaient en minorité, mais ils ont eu le courage de faire ce qui est juste, et non ce qui était le plus convenable.
Moi aussi, j’aurais faire ce qui est le plus convenable, et faire comme la plupart des personnes. Me faire délivrer avec une extrême facilité ce pass de discrimination, cette marque de discrimination.
Et, au contraire, j’ai choisi d’aller contre mes intérêts. Enfin, contre, seulement en apparence. Car, en réalité, ce qui aujourd’hui est un mal pour quelques-uns, demain sera un mal pour tous. Que cela nous plaise ou non, nous sommes tous reliés, que nous y croyions ou pas.
Et dont, je suis ici aujourd’hui pour exprimer mon désaccord d’avec le pass sanitaire, incompatible avec notre Constitution. Car aucun droit ne peut être subordonné au fait de posséder ou pas un certificat. Un certificat qui n’existe, de surcroit, dans aucune autre partie du monde, avec une telle sévérité.
Un certificat qui n’a aucune base constitutionnelle, ni même scientifique. Les données réelles, en provenance des médias, d’Israël, d’Islande, d’Australie, nous disent que les vaccinés tombent malades, sont contagieux, et sont parfois même gravement malades, comme tous les autres. Et cela devrait être clair aussi vu d’Italie aussi, étant donné que le premier cas éclatant s’est produit en juillet dernier, quand les parmi les 360 membres d’équipage du navire militaire Amerigo Vespucci, tous vaccinés, certains sont tombés malades [du Covid-19].
Alors moi, je suis là aujourd’hui pour dire que oui, c’est vrai, il existe un virus très dangereux et très puissant, il se nomme "peur".
C’est la peur qui génère la haine, les divisions sociales, les étiquettes stupides.
Et alors, tous ensemble, nous devons surmonter cette per, car c’est elle qui désintègre la liberté. Et quel sens a une vie sans liberté, et donc, sans dignité ?
Je voudrais vous rappeler une chose fondamentale. Nous devons revenir à une information sérieuse. Car la condition indispensable pour l’exercice d’un droit ou d’une liberté, c’est une information libre. Cette information, si elle existait dans les médias mainstream de notre pays, aujourd’hui les télévisions devraient être là, et filmer en direct cette manifestation. Et elles ne sont pas là. Et vous savez pourquoi les télévisions et les médias mainstream ne sont pas là ? Parce qu’ils sont trop occupés à transmettre les spots gouvernementaux. Car nous ne devons jamais oublier que le gouvernement a alloué beaucoup d’argent pour toutes les radios et toutes les chaines qui retransmettent les spots créés par le gouvernement. De surcroit, aux horaires indiqués par le gouvernement.
Seulement dans un monde à l’envers, cette propagande peut être appelée information.
Je suis ici aujourd’hui pour rappeler à toutes les forces de l’ordre que nous, nous avons juré sur la Constitution, et qu’elle est encore en vigueur.
D’ailleurs, la Constitution définit les droits prééminents. Elle est au-dessus de toutes les lois de l’État, et alors, comment faire pour limiter le droit au travail, à la liberté, à la circulation, à la vie sociale d’un citoyen ? Comment fait-on ? Ce n’est pas possible, car il faudrait changer la Constitution. Et à ceux qui disent que nous, forces de l’ordre, devons faire respecter les lois, je dis que c’est vrai.
Dommage que le "green pass" italien soit absolument illégitime, car il viole l’article 36 du décret 953 de l’Union européenne, instituant le green pass. C’est le green pass italien qui est illégitime, car les normes européennes sont source de droit supérieur au droit italien.
Et alors, tous ensemble, demandons la révocation de cette "carte verte".
Et peut-être le motif principal pour lequel je suis ici, est pour vous demander de vous unir, parce que c’est seulement en nous unissant, en unissant nos énergies, que nous pourrons illuminer la voie vers un monde meilleur, et que même ceux qui sont restés en arrière, pourront voir cette lumière, et nous rejoindre.
Pour conclure, je voudrais demander à nos gouvernants, s’ils veulent bien m’écouter, je voudrais savoir ce qui se passera le 15 octobre, quand ils seront occupés à ouvrir les portes de l’enfer, je me réfère à la manifestation devant le Quirinal, que se passera t’il si des millions d’Italiens décident de rester à la maison, et de dire non à la "carte verte" ? Que ferez-vous ? Que fera l’Italie ?
Je vous remercie vraiment, car je suis très émue.
Je vous remercie pour m’avoir écoutée. Et je vous quitte sur cette question :
De quoi les gens honnêtes ont-ils peur ?
De rien.
De rien, rappelez-vous toujours de ça.
Merci.