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Mar 08

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Coronavirus : une publication internationale indique que Pfizer a demandé à l’Argentine et au Brésil des « actifs souverains ».

Une enquête journalistique internationale a révélé que Pfizer aurait exigé des conditions pour négocier la vente de ses vaccins contre le coronavirus dans au moins deux pays d’Amérique latine, l’Argentine et le Brésil. La demande de la société aurait inclus le nantissement d’actifs souverains comme une sorte de "réassurance" pour se couvrir contre d’éventuels conflits juridiques.

Le rapport est signé par six journalistes représentant deux médias à but non lucratif : le bureau anglais du journalisme d’investigation (TBIJ) et l’Ojo Público péruvien. Les sources d’information utilisées sont des données accessibles au public, auxquelles s’ajoutent les explications d’un expert du secteur, d’un représentant de l’OMS et les témoignages officieux de fonctionnaires d’Argentine, du Pérou, du Brésil et d’un quatrième pays d’Amérique latine dont le nom – expliquent-ils dans le rapport – n’est pas révélé à la demande des sources, afin de respecter l’accord signé avec l’entreprise pharmaceutique américaine.

Dans des cas comme celui du Pérou, disent-ils, il a été demandé "d’inclure des clauses qui exonèrent la société pharmaceutique de toute responsabilité pour les éventuels effets indésirables du vaccin, le retard dans la livraison des lots, et de mettre en œuvre toutes les normes juridiques nécessaires pour respecter les obligations du fournisseur face à de futurs procès et indemnisations".

La photo, prise en août, montre le président Alberto Fernandez et l’ancien ministre de la santé, Gines Gonzalez Garcia, alors qu’ils étaient encore en train de faire une offre pour un accord avec Pfizer. Photo : Marcelo Carroll

Selon l’enquête, "en Argentine et au Brésil, Pfizer a demandé que des actifs souverains soient mis en garantie pour couvrir d’éventuels frais juridiques futurs". Ce journal a consulté des sources de la Présidence de la Nation pour vérifier l’information, qui ont répondu de manière laconique : "Ce que l’enquête dit s’est bien produit". Cependant, aucun responsable national n’est venu l’affirmer publiquement.

Quant à Pfizer, il lui a été demandé ce jeudi de ratifier ou de nier les affirmations faites dans le cadre de l’enquête, mais les représentants locaux de l’entreprise ont rappelé le refus de la firme pharmaceutique, depuis juillet dernier, de répondre aux médias à toute demande concernant le vaccin contre le coronavirus.

 Les sources consultées par Clarín (qui à l’époque reprochait au gouvernement l’échec de la négociation avec Pfizer) ont fait remarquer que, bien qu’elles ne puissent exclure la demande d’actifs souverains nationaux, elles ne disposaient pas d’éléments pour confirmer que les conditions de l’entreprise pharmaceutique avaient été si étendues.

Cependant, dans une lettre datée du 28 décembre dans laquelle Pfizer a répondu à un groupe de députés de l’opposition (Graciela Ocaña, Claudia Najul et Alfredo Cornejo) à leur précédente demande de clarification des raisons de l’échec des négociations avec l’Argentine, le directeur général de la société pharmaceutique du pays, Nicolás Vaquer (qui a signé uniquement avec ses initiales) a clairement indiqué que les négociations de Pfizer "ont la même teneur" partout dans le monde. Bien qu’il ait ajouté : "…chaque pays a son propre cadre réglementaire qui peut nécessiter certaines adaptations afin que les conditions de passation des marchés soient compatibles avec celui-ci".

Deux autres articles de fond tirés de l’actualité de ces derniers mois suggèrent qu’une telle demande (demandant une réassurance sous forme d’actifs nationaux) pourrait finalement avoir eu lieu.

Le premier, fin décembre, est venu de la bouche de Jorge Rachid, chirurgien, médecin hygiéniste et conseiller du gouvernement de Buenos Aires, qui a assuré que dans la négociation des vaccins, Pfizer demandait "une nouvelle loi avec comme garantie des biens insaisissables, y compris les glaciers".

Le second est venu du ministre de la santé de l’époque, Ginés González García, qui a récemment été démis de ses fonctions en raison du scandale du "vaccinateur VIP". Le 3 février, l’ancien ministre a expliqué aux membres de la Commission de la santé pourquoi la négociation avec Pfizer était tombée à l’eau : "Nous voulions nous adapter à n’importe quelle condition, mais à toute condition qui ne signifiait pas renoncer à la souveraineté et encore moins changer les termes de l’accord.

Irene Hartmann

Mis à jour le 25/02/2021 18:31 

Source : clarin.com

 

 

 

 

Traduit avec l’aide de www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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