Alors que la Chine a déjà son "armée de l’ombre" depuis une dizaine d’années pour faire la contre-propagande sur le Web, le Premier ministre français Manuel Valls annonce une initiative qui pourrait ne pas être éloignée : une fondation qui aura pour charge d’alimenter des community managers en outils pour diffuser la "parole officielle" contre le djihadisme et le complotisme.
Manuel Valls a-t-il trop bien écouté les paroles de Lui Wei, le ministre chinois de l’administration du cyberespace, qui l’an dernier avait demandé à l’Europe de s’inspirer de la Chine pour faire d’internet "une place publique d’opinions honnêtes et raisonnables" ?
A l’occasion d’une master class organisée par le Huffington Post, le Premier ministre a annoncé un nouveau volet de la stratégie de contre-propagande de l’Etat, après la censure de sites sur simple ordre administratif (et sans aucune explication fournie à ceux qui en réclament) et la création du site Stop-Djihadisme, que Google est payé à mettre en avant.
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