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Déc 17

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Comment une oeuvre d’art remettant en cause le 11-Septembre finit sa course au Musée de Ground Zéro

Parfois, la vérité peut émerger dans les endroits où on l’attend le moins. Une oeuvre d’art qui questionne la version officielle du 11-Setepmbre a été acceptée dans la collection permanente du Musée du 11-Septembre à New York. Et étonnamment, ce tableau a été créé par un artiste très connu pour ses illustrations dans de grands médias. Anthony Freda – qui a contribué à des publications artistiques provocantes dans des journaux comme le New York Times, le Time, Rolling Stone, Esquire, The New Yorker ou encore Playboy – raconte qu’il ne sait absolument pas pourquoi le Musée a accepté son tableau intitulé 9-11 Questions ("Questions sur le 11-Septembre").

« Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui a pu pousser [les responsables du] Musée à accepter mon oeuvre, car tout mon être n’est qu’un immense combat contre la version officielle qu’ils essaient à tout prix de promouvoir, » a-t-il déclaré lors d’une interview. « Ce qui me fascine le plus, et ils ont reconnu la chose, c’est que c’est la seule oeuvre dans toute leur collection qui remet en cause d’une manière ou d’une autre la version officielle. »


Anthony Freda a rencontré le personnel du Musée pendant 90 minutes pour leur montrer son oeuvre et répondre aux questions sur les images qu’il avait utilisées. La totalité de ces échanges a été filmée en vue d’un futur documentaire intitulé Behind Truth Art, dont la sortie est prévue en 2015. (Cet extrait de 30 minutes montre les moments-clés de cet entretien).

Les responsables du Musée ont expliqué à Freda que 9-11 Questions allait tourner en boucle sur les grands écrans en même temps que d’autres tableaux, et qu’il pourrait également être inclus dans [la tournée] Traveling 9/11 Art Show organisée par le Musée. Mais Freda reconnait également que maintenant que le Musée l’a acheté, ses responsables peuvent en faire ce qu’ils veulent, y compris le ranger dans un tiroir pour toujours.

Anthony Freda a créé ce tableau voilà huit ans, lorsque The Village Voice lui avait demandé d’illustrer leur article Fakes on a Plane dont l’objet était de « se moquer gentiment » de documentaires en ligne sur le 11/9 comme Loose Change, et des gens qui croyaient [à ces théories].

Cette commande a obligé Freda à faire ses propres recherches sur le 11-Septembre, qui l’ont amené à une conclusion assez inattendue, à savoir que ceux qui remettent en cause la version officielle sont en réalité des gens intelligents, sérieux dans leurs recherches, et prêts à faire des sacrifices personnels pour aider  à l’émergence de la vérité.

« Mon Dieu, ces gars ne sont pas fous, comme je le pensais, » se rappelle-t-il s’être dit. « Pourquoi compromettraient-ils leur carrière en relayant ces informations, alors qu’ils n’ont rien à y gagner et tout à y perdre ? »

Freda commença ainsi son trajet personnel de remise en cause. Et plus il avançait dans ses recherches, plus il était convaincu que les preuves exposées par le Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre (9/11 Truth Movement) étaient scientifiques, factuelles et indéniables.

« Je ne suis pas arrivé à cela de manière intentionnelle, ni facilement, mais lorsque vous regardez tous les indices, vous ne pouvez que vous rendre à l’évidence. Plus j’avançais dans mes recherches, et plus les preuves se renforçaient. C’était de plus en plus évident, et vous ne pouvez pas rebrousser chemin. »

Freda a expliqué qu’il avait finalement réalisé l’énorme prix que le monde avait payé à cause de la manipulation sur les événements du 11-Septembre : des guerres, des millions de morts, et une généralisation de la peur, de l’hystérie et de la paranoïa. « Ce scénario est littéralement sorti tout droit [du roman] "1984". C’est la réalité qui imite l’art. »

Freda admet également qu’il s’attaque à ceux qui le font vivre. « La plupart des publications sur lesquelles j’ai travaillé viennent de gens qui ont propagé les mensonges qui nous ont envoyés en Irak, et ont renforcé la version officielle [du 11-Septembre]. Lorsque je reçois des commandes venant des médias mainstream, j’essaie d’y mettre quelques messages de vérité. Ils ont le droit de dire ce qu’ils veulent, mais nous avons aussi le droit de dire qu’ils mentent. »

Freda ajoute que l’une des raisons pour lesquelles il reste optimiste est que l’Internet a changé la façon dont les gens reçoivent l’information, et que cela a facilité la diffusion d’informations et de commentaires alternatifs. « Ce sont les médias mainstream qui deviennent [l’information] alternative. C’est ça, le grand changement. Nous sommes en train de les mettre  »hors sujet » ».

Le documentaire

John Massaria, le réalisateur du futur documentaire Behind Truth Art, entend bien mettre le travail de Freda au centre de son film qu’il espère enjoué, et en tout cas ni pesant ni moralisateur. « À travers ce documentaire, nous essayons de dire au public : ‘’Que pensez-vous d’utiliser l’art pour réveiller les gens ?’’ L’art transcende le langage et les mots, il permet de passer outre ces barrières. » Freda est d’accord sur ce point : « Ce film n’est pas sur ma personne ; c’est un film sur les militants, les artistes, les gens qui tentent de trouver de nouvelles manières de faire passer ces messages. » On compte parmi ceux interviewés dans le film des personnes comme William Binney, Gerald Celente, Richard Grove, Adam Kokesh, Peter Kuper, Lee Camp, et aussi d’autres intellectuels ou militants.

Massaria raconte que lorsque le tableau de Freda sur le 11/9 a été accepté, le Musée lui a donné l’autorisation d’amener une équipe de tournage pour enregistrer le moment où l’artiste présenterait son oeuvre (scène ci-contre). Mais après le tournage, les responsables du Musée ont changé d’avis. « Ce qui est curieux, c’est qu’ils ne voulaient vraiment pas que nous diffusions ces scènes ; ils ont essayé de faire marche arrière. » Il a expliqué que le musée lui avait envoyé un courrier disant qu’il était autorisé seulement à montrer l’enregistrement jusqu’au moment où Freda exhibe son tableau. « Ça représente juste quelques secondes – il le déballe et c’est tout ? » demande Massaria.

À ce stade, Massaria a sollicité les conseils juridiques du fondateur et CEO de l’association des Architectes et Ingénieurs pour la vérité sur le 11/9, Richard gage, lequel l’a renvoyé vers une équipe d’avocats. Ils lui ont confirmé qu’un film montrant le personnel du musée acceptant la donation de Freda ne pouvait en aucun cas faire l’objet de poursuites judiciaires. Si on en arrivait là, a ajouté Massaria, « cela serait très dommageable pour le département des relations publiques du Musée. »

Il s’est avéré que le réalisateur n’aurait pas pu être plus avisé : le fait de filmer Freda en train de répondre pendant 1 h ½ aux questions du personnel du Musée sur son travail s’est révélé bien plus intéressant que si le Musée avait simplement dit « Merci pour cette donation. » Massaria a expliqué que le Musée lui avait avoué détenir plusieurs films traitant de la vérité sur le 11-septembre donnés par leurs réalisateurs, et qu’il espérait que ces films allaient rester dans les archives du Musée. Il a ajouté qu’il espérait voir le public demander expressément que le tableau de Freda, 9-11 questions, soit exposé. « Cela montre juste un autre aspect de l’histoire. Et si on ne peut pas montrer les deux faces, alors le musée est une mascarade. »

Un des principaux obstacles à la réalisation du documentaire est son financement. Une première campagne de lancement a permis d’obtenir 3500 $, mais cela ne suffira pas. Quiconque est intéressé à contribuer à ce projet peut contacter le réalisateur [ici].

Craig McKee
sur TruthandShadows, le 14 dcembre 2014

Traduction : Christophe pour ilFattoQuotidiano.fr

 


Le tableau d’Anthony Freda "9-11 questions"
en grand format

(cliquez sur l’image pour l’ouvrir dans une fenêtre séparée)

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